France, département du Cantal

Projet BeaucéantLa maison de Salvetat

France, département du Cantal, à environ 25 km au sud-ouest d'Aurillac, commune de Saint-Mamet.

Saint-Mamet-La-Salvetat sur la carte de Cassini
Saint-Mamet-La-Salvetat sur la carte de Cassini
© Carte de Cassini - Gallica (BNF)

Guillaume de la Roue, évêque du Puy, autorise les Templiers à faire construire une chapelle avec cimetière à La Sauvetat dès août 1270. C'est par une sentence arbitrale du 5 février 1248, rendue par Eracle de Montmaur entre les Templiers du Puy et Raymond de la Faye que les Templiers du Puy sont autorisés à bâtir à la Sauvetat moyennant 500 sous du Puy payés audit Raymond. Ce même Eracle de Montmaur, dit "le vieux" donne ses terres sur le terroir de La Sauvetat aux Templiers du Puy en 1252.

Gilbert, seigneur de Goudet, vend ses terres aux Templiers, au terroir de "Vergas" pour la somme de 8 000 sous du Puy en 1253. La veuve de Bertrand Rouor vend toutes ses terres situées à La Sauvetat en l'an 1263.

Une sentence de 1286, de Frère Guillaume, Commandeur de La Sauvetat, condamne au pilori Jean Beus de "Lapalissa" reconnu coupable de vol.

La Commanderie acquiert en 1313 une pièce de terre sis à "La Valette". A partir de 1327, une convention passée entre les Commanderies de Devesset, Le Puy, La Sauvetat, leur donne la juridiction de La Sauvetat en commun. Ils établissent deux foires et un marché par an, dont les produits sont partagés entre eux. Ils feront commun des mesures pour le blé et les légumes.

Le 12 décembre 1403, une interdiction est faite aux habitants de La Sauvetat de faire paître leurs animaux sur un pré dit "del ceron". La présente interdiction est approuvée par Jean Mathey, Commandeur de La Sauvetat.
En 1467, ce sont des accords de propriétés sur des prés "prat daucelha et la Malanteyra". Le 20 août 1550, le membre de La Sauvetat est donné aux Chevaliers de Malte par les frères Pierre Dumont et Pierre des Roches.

La Commanderie de La Sauvetat (autrefois La Salvetat) est située sur la route qui rejoint la voie Regordane du Puy-en-Velay à Saint-Gilles. Son édification eut deux buts importants, celui de la sauvegarde des pèlerins et celui d’un péage rapportant certains bénéfices à l’évêque du Puy et à la Maison de Montlaur.
Le prélat concéda à Raymond Chambartut le droit de bâtir en 1270 un oratoire marial. Devenu chapelle, cet édifice fut doté d’un cimetière. La ferme du Temple possèdait de belles salles voûtées. Un souterrain nommé "cheminée des Templiers" traverse les maisons.

Un plan très ancien fait état d’un trésor authentique caché près du Puy, par les Templiers de La Sauvetat. Il décrit les alentours d’une grange ayant appartenu à l’Ordre, et située sur le territoire de La Sauvetat. Il fait référence à une ou plusieurs cloches enterrées et à un dépôt constitué d’or, dans une zone déserte située dans une prairie et marquée d’une croix sur le plan. La tradition parle de la "cloche d’or des Templiers".

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Notes :

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Projet Beaucéant
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BibliographieProjet Beaucéant

  1. Sur les pas des Templiers et Auvergne - L'Allier et le Cantal
    Andy Pinoteau ; Editions Alan Sutton, 2010
  2. Revue de la Haute-Auvergne - Tome 16 - 1914
    lien sur Gallica
    Hippolyte Bouffet, 1914
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